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mardi 27 mai 2014

Calimera! Photoreportage en Grèce

Depuis vendredi dernier, j'ai quitté la Finlande pour quelques jours pour participer à un congrès à Kerkyra sur l'ile de Corfu en Grèce. J'aurais difficilement pu me contenter des activités académiques... Voici donc un photoreportage de mes premiers jours passés à Athènes et sur l'ile avec Olivier, compagnon de voyage. Vous le verrez, la Grèce est magnifique!

 Dimanche 25 mai, jour d'élections du parlement européen.

Le temple d'Athéna Nikè sur l'acropole d'Athènes.  

Près de 2500 ans de prestance.

Toujours debout!

Un chien à son aise sur le parvis du Parthénon.

C'est bien beau des ruines, mais pas en construction...

Vue discrète sur la dense Athènes. 

Une ville florissante.

Les touristes affluent sur l'acropole.

Et tous ne s'y sentent pas très impressionnés... 

Le régime méditerranéen vaut le détour avec notamment sa salade grecque, sa tzatziki et ses olives!

Les cerises et les fraises au kilo y sont aussi délicieuses.

Les années 1980 à l'honneur!

Plaisir coupable... Quand je m'ennuie un peu dans les musées, j'adore détourner mon regard vers les groupes de touristes en frénésie! 

Vue sur l'acropole de la ville. 


 En arrivant au dernier détour vers notre gite à Adios Georgios, inutile d'ajouter que la vue est imprenable.

Depuis notre arrivée sur l'ile, notre plus grand plaisir est de découvrir les meilleurs endroits cachés, à l'abri des touristes.

Se rafraichir dans la mer Méditerranée. 

 Et se la couler douce...

Ça vous donne des idées de voyage? 

Sur l'ile de Corfu, il y a également de magnifiques villages typiques à découvrir. 

De vieux oliviers. 

Et d'autres vues imprenables!

Toujours en compagnie de notre fidèle alliée.

Il faut toutefois ne pas laisser les vues distraire la conduite. 

À la recherche d'un nouveau coin de plage secret. 

Mission accomplie! 

Quoi de mieux qu'une Mythos, la Grecque qui désaltère!

Et quelques moments de plongée de surface dans le monde sous-marin. 

En fin de journée, la Mythos et le soleil font immanquablement leur effet!

Un couché de soleil digne des plus grands clichés.


À toutes celles et ceux qui auraient envie de visiter la Grèce, j'espère que vous êtes convaincus de la splendeur du pays. Je vais continuer à apprécier ces moments pendant les prochains jours, assurément. Car, dimanche, c'est le retour au bercail, à Helsinki.

À très bientôt!

Jean-Philippe xx

mardi 20 mai 2014

Le cerveau du voyageur

Se déraciner de sa culture mène à des apprentissages sous toutes les formes. Parmi ceux-ci, partir nous permet de mieux comprendre notre cerveau. Pourquoi? Tout simplement parce qu’on se rend compte à quel point se déraciner de nos repères peut confondre nos idées. Et, cela peut parfois mener à des situations très cocasses. Je vous propose un top trois de mes meilleurs moments.

#3. La langue du réconfort.
Depuis que je suis arrivé en Finlande, j’ai appris quelques mots d’usage en finnois. Il faut minimalement savoir saluer les gens, moi [moy], dire merci, kiitos [kiitos] ou s’excuser, anteeksi [annetééksi]. Au-delà de mon vocabulaire d’une quinzaine de mots, l’anglais est d’usage. Nul besoin de vous préciser que je suis drôlement plus fluide qu’il y a cinq semaines! Il n’y a rien comme la pratique.

Au fur et à mesure que mon séjour se prolonge, il m’arrive de penser en anglais. C’est normal, puisque c’est ce à quoi mon cerveau s’exerce constamment quand je suis avec des gens. Même si cela me demande beaucoup moins d’efforts qu’à mon arrivée, je dépense beaucoup plus d’énergie cérébrale lorsque je parle en anglais. Je me suis fait une amie grecque, une collègue de bureau, Anna. J’éprouve toujours un bonheur de discuter avec elle, car, comme les Québécois, elle a le sang latin. Lorsque nous discutons, nous sommes assurément moins discrets que deux Finlandais. Ça me fait du bien! Juste un peu avant l’arrivée de Michel et de ma mère, je suis entré dans le bureau. Content de la voir, je lui lance : « Salut Anna! Ça va bien? » Elle me répond : « Ça voua! » Sans m’en rendre compte, je venais de lui parler en français. Nous avons éclaté de rire tous les deux. Je l’ai rassurée. Je lui ai dit que je me sentais si proche d’elle que ma culture primaire avait rejailli en sa présence!

Anna a pris l’avion hier samedi dernier. J’espère la revoir en Grèce, car son absence créera un grand vide dans le bureau…



Une dernière soirée en compagnie d'Anna avec Michel et Loulou. 

#2. Un détail important.
Je vous l’ai déjà annoncé dans mon dernier article, pendant deux semaines, de la grande visite provient de Mont-Saint-Hilaire. Si ma mère vit sa grande traversée de l’Atlantique, Michel nous parlait de l’Europe des années 1970 jusqu’à tout récemment. Nous l’avons averti que le monde avait changé depuis! Heureusement, il se crée des référents plus contemporains. C’est donc une première partagée pour les deux en Finlande. Le samedi 10 mai, en ce jour de demi-marathon à Helsinki, je prends l’autobus pour aller les accueillir à l’aéroport.

Le vol provenant de Londres se pose au sol. Les passagers sortent et j’attends impatiemment leur visage. L’avion se vide. Toujours pas de Louise et Michel. Les passagers poussent maintenant les portes au compte-goutte. Visiblement, il y a un problème. Après de longues minutes d’attente, ils traversent les portes de la Finlande avec une petite valise à la main. Des conseils leur avaient été prodigués, mais ils ont négligé de préparer une tenue de sécurité. Ils se retrouvent donc sans leurs valises, toujours en sol britannique.

Michel se questionne, car juste avant de pousser les portes, il n’y avait personne aux douanes. Je leur ordonne donc de retourner immédiatement à l’intérieur pour ne pas avoir de problèmes à la sortie. Des gardes nous indiquent un comptoir pour poser la situation. On sonne à un comptoir avec une vitre-miroir. Un douanier arrive. Pour aider mes deux voyageurs fatigués, j’explique la situation. Il me regarde poliment, mais ne dit rien. Il prend le passeport de Michel et le feuillette. Il me montre une étampe. « This is Finland and the date is Mai 10th. » Il n’a visiblement pas voulu nous contredire, mais son regard ne laisse pas de doute, il savait que nous faisions fausse route. Ce n’est pas la première ni la dernière fois que le décalage horaire frappe de plein fouet!

Un demi-marathon qui affiche complet. 

Bonne arrivée en Finlande!

#1. Des réflexes non filtrés.
Le lundi 12 mai, ma mère et Michel décident de ne pas se laisser arrêter par la pluie. Bien habillés, ils partent à vélo visiter le musée du sport. Ils s’arrêtent par la suite pour prendre un café au très chaleureux Café Regatta. Enchantés par la place, ils prennent le temps de discuter avec les employés au comptoir, ce qu’ils n’auraient pas pu faire par jour de beau temps ou de fin de semaine. Les employés sont fort sympathiques et ma mère en profite. Comme j’ai recommencé une nouvelle semaine de travail, ma mère et Michel se proposent pour s’occuper du souper. Avant de quitter le café, ma mère veut donc savoir où trouver un endroit pour acheter du vin. Michel la reprend « We would like to know where could we buy alcohol? » Ma mère le regarde, un peu surprise que Michel la reprenne. À la sortie Michel, sourire en coin, lui lance « Louise, ils ne savent pas c’est quoi une SAQ ici! »

La très sympathique toilette du Café Regatta où il faut mettre le taquet vis-à-vis occupé avant d'entrer.

Voyager, c’est aussi découvrir notre cerveau, apprivoiser des facettes méconnues de son fonctionnement et, surtout, apprendre à s’en méfier!

Je vous laisse avec quelques magnifiques photos du ciel qui s'est transformé devant moi tout au long de l'écriture de cet article, aboutissant à un double arc-en-ciel.



samedi 17 mai 2014

Photoreportage de la première semaine en famille

En ce samedi matin, je vous propose une petite aventure photo, toute simple, mais rafraichissante!

Michel a repéré Havis Amanda, vedette de l'article Célébrer le printemps!

Ma mère, estomaquée devant la splendeur de la statue devant elle! 

16h à Helsinki ou 9h à Montréal : pourquoi choisir? 

Mal de mer ou décalage horaire?

La fibre de fan de hockey remonte illico! 

Que comprendre de cette première consigne en Estonie? 

Des pissenlits aux allures romantiques! 

La poupée russe, version internationale. 

Une vue de poisson!

Une curiosité signée Capitaine Loulou 

Ici, on en a pour notre argent! 

Les motards finlandais débarquent en Estonie, attention aux Gospel Riders!

Heureuse d'être née à notre époque? 

Justement, une photo bien d'aujourd'hui! 

Séance de tricot collectif sur la place publique pour le Tallin Day.

Enfin, une belle photo de Michel et moi! 

La blague qu'on rit toujours après 48h, c'est que Estonie, en Estonien, se dit Eesti!

Ma mère et moi entrons chez Bonaparte dans la vieille ville de Tallin. Pendant ce temps, Michel nous attend dehors. Un homme se stationne, colle un collant de taxi de tarifs et ajoute une antenne. Il regarde Michel : « Parking is so expansive, but it's free for taxi! » Il entre dans le restaurant avec sa conquête et se prend une belle table. Brillant le gars!

Voilà ce qui clôt déjà ce photoreportage de la première semaine en famille. Vous pouvez les regarder en diaporama en cliquant sur une d'elles. Le récit plus détaillé de cette semaine est en cours de rédaction. Et, soyez sans crainte, car le deuxième photoreportage est déjà en cours de rédaction! D'ici là, quelle est votre préférée?